Taxis jaunes et collectifs

L’actualité de l’Ambassade de Grèce en France m’apprend ( ô surprise) qu’entre 1990 et 2004, le nombre de voitures de particuliers a augmenté en Grèce de 131% , à comparer à la moyenne communautaire : +31% ! Il est vrai
1- que presque tous les couples que je connais ont deux voitures…
2- qu’il devient de plus en plus difficile de se garer dans Athènes, sauf à dépenser jusqu’à 10 euros pour une heure de parking ( prix pratiqué au centre ville)

Dans Athènes, je ne conduis jamais : je prends le métro, le tram et - ma foi - assez souvent le taxi collectif ( toujours jaune). Solution que je recommande fortement à celles et ceux qui souhaitent visiter la capitale grecque sans se prendre la tête.
Le taxi collectif est une invention qui mériterait d’être exportée dans toutes les grandes capitales européennes. Pour les non-initiés, voici un rapide mode d’emploi.

a) avant de stopper un taxi, se poster dans la direction de votre destination
b) lorsque le taxi approche, crier au chauffeur (ou simplement articuler avec les lèvres) le nom du quartier de votre destination ( kentro, xalandri, pangrati, kifissia, aerodromio…), ou le nom d’une place proche, d’une avenue ( syndagma, omonia, amerikis, kolonaki, sina, alexandra…), ou d’un bâtiment ( megaro mousikis…).
c) Si le taxi qui vous prend a déjà un ou plusieurs clients, retenez le montant affiché au compteur ( X euros). N’oubliez pas de préciser au chauffeur le nom de la rue où vous souhaitez vous rendre…
d) A votre descente, si le compteur affiche Y euros, vous payez Y-X+1 euros ( et si vous êtes le premier à monter dans ce taxi, alors vous payez simplement Y euros).

Avantage de ce système : en général, une course peu chère et peu d'attente.
Avis aux conseillers du maire de Paris...